Le deuxième nouvel événement qualificatif de la saison aura lieu le samedi 29 avril en Afrique du Sud, le pays qui est célèbre pour ses grands événements de participation de masse.
Le Swartberg100 Gran Fondo est la course qui a le pourcentage d’asphalte le plus élevé et ressemble donc le plus à une course sur route traditionnelle, mais la réalité est que les nombreuses descentes nécessitent de bonnes compétences techniques.
Organisateur John Swanepoel : « La course est en effet un mélange de longues sections pavées et de trois sections de gravier. Après le départ à Prince Albert, le long parcours de 170 km a une première longue route goudronnée de 47 km passant par le col de Kredouw qui monte légèrement sur 12 km pour 220 m de dénivelé. »
Une ascension à laquelle la plupart des coureurs survivront ?
« Oui, ce n’est pas très raide avec moins de 2% de pente moyenne et ceux qui sont derrière ont une longue descente pour revenir avant la première section de gravier. »
Comment est cette première zone de gravier?
« Ce n’est pas très dur et c’est aussi le secteur le plus court avec ses 20 km passant par la montée de Middelwater. La première partie de la descente se fait toujours sur du gravier puis plus loin sur des routes goudronnées avec de beaux virages d’épingle. Cette partie du parcours est super belle avec des caractéristiques géographiques inhabituelles et des vues sur un canyon. »
La seconde moitié du parcours a plus de gravier ?
« Oui, en commençant par la deuxième zone de gravier entre les kilomètres 90 et 120. C’est ici que le départ du parcours de 80 km est prévu. Cela commence par une montée de 15 km que nous appelons Oudemuragie, suivie d’une descente de 15 km. Cette partie du parcours est beaucoup plus verte et semble totalement différente car nous sommes du côté sud des montagnes Swartberg. C’est aussi ici que la course est souvent décidée car les coureurs pouvaient souvent s’accrocher jusqu’à présent mais ensuite sentir que les coureurs les plus forts peuvent faire la différence. »
Et puis la montée finale vers le col du Swartberg. Cela semble être la partie la plus difficile du cours?
« C’est sûr que c’est la partie plus dure. La montée commence par une première route goudronnée sur 21 km, suivie d’une dernière section de gravier raide vers le sommet du col du Swartberg à 1583 m d’altitude. La pente moyenne n’est que de 3,5%, mais elle devient plus raide vers le sommet avec une pente maximale de 12% dans les 3 derniers kilomètres. Une fois arrivé au point le plus haut, ce n’est pas encore fini car il y a un deuxième sommet qui semble plus difficile que le premier bien que les coureurs aient eu une courte descente et ce n’est plus si haut avec ses 120 m de dénivelé. »
Pour finir ensuite par une longue descente ?
« Les 15 premiers kilomètres de la descente sont toujours en gravier avec beaucoup de virages en épingle et demandent un peu de technique avant d’arriver dans les 5 derniers kilomètres de routes goudronnées vers l’arrivée à Prince Albert où un grand nombre de spectateurs accueillent les coureurs. »
Si je regarde la division asphalté-gravier, il y a plus de routes pavées ?
« La course ne compte que 43% de routes en gravier, mais la plupart des coureurs ont l’impression que c’est plus du gravier que de l’asphalte car les sections de gravier montent souvent et seront plutôt vers la fin de la course. »